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Le destin de Galilée : entre science et religion

Le destin de Galilée : entre science et religion
Georges Bringuier

L’Harmattan – Débats laïques
Paru le 10/10/2024

« Et pourtant elle tourne » murmure Galilée lorsque l’inquisiteur prononce sa condamnation.

Le procès de Galilée est le procès du géocentrisme contre l’héliocentrisme : la terre est fixe au centre du monde et toute théorie contraire est hérétique. Le Soleil et la Terre sont en concurrence : quel est l’astre qui tourne autour de l’autre ? Ce conflit oppose savoir et croyance.

Si l’Église sort vainqueur du procès de Galilée, ça n’est qu’en apparence. Le procès de 1633 est le point de basculement à partir duquel science et religion ne vont cesser de s’éloigner. La science va s’émanciper pour traduire les faits tels qu’ils sont et non comme ce qu’en disent les dogmes. C’est le processus de la laïcisation de la science qui est engagé.

La théorie de l’héliocentrisme semble définitivement admise, pensait-on. Or, depuis quelques années, le géocentrisme a fait sa réapparition et a entraîné dans son élan une vision plus radicale encore et rétrograde, le platisme.

« Et pourtant elle tourne ».