Elles concernent de nombreux aspects : identification de la victime, temporalité de l’agression, recherche de l’agresseur. L’identification de la victime, quand elle est inconnue (absence de papiers, de témoins) repose sur trois approches principales : empreintes digitales, groupes sanguins et analyse de l’ADN. La recherche de la date de l’agression et de la mort est le travail de la médecine légale. L’identification de l’auteur des faits, du criminel, repose d’abord sur la recherche de traces biologiques recueillies sur la scène du crime puis de l’utilisation de celles-ci.
La recherche de traces biologiques.
Toutes traces biologiques laissées sur les objets trouvés sur un lieu sont relevées et examinées tels la salive, le sang, le sperme, la sueur. Sur une scène de crime, les experts cherchent principalement des indices biologiques. Si les indices biologiques sont exploitables depuis un peu plus d’un siècle à l’aide de méthodes essentiellement microscopiques, biochimiques et immunologiques, c’est beaucoup plus récemment qu’ils ont été mis à profit pour établir le profil génétique (empreinte génétique), une méthode particulièrement précise d’identification issue des progrès de la biologie moléculaire. Lire la suite
Analyse des traces de sang.
Le sang permet de définir le groupe sanguin et les projections pouvant appartenir à la victime ou au criminel peuvent permettre de reconstituer le déroulement des événements. Un groupe sanguin est une classification reposant sur la présence ou l’absence d’antigènes à la surface des érythrocytes (globules rouges). Ces antigènes peuvent être des protéines, des glycoprotéines ou des glycolipides selon le système de groupe sanguin. Lire la suite
Les empreintes digitales ou dactyloscopie .
Les traces et les empreintes digitales sont analysées et comparées à un fichier existant. Lire la suite
Les empreintes génétiques ou analyse de l’ADN
L’ADN (acide désoxyribonucléique) est présent dans toutes les cellules de l’organisme, à l’exception des hématies qui sont sans noyau, et peut être préservée dans différents types de tissus, il peut être récupéré dans les dents par exemple après la mort. Il a la même séquence dans toutes les cellules, à de rares mutations prêts, et surtout il est unique pour chaque personne. Ce qui en fait le marqueur idéal pour une identification. Lire la suite
Médecine légale, autopsie médico-légale.
En cas de découverte d’un corps mort, qu’il s’agisse ou non de mort violente, l’officier de police judiciaire qui en est avisé informe immédiatement le procureur de la République, se déplace sur les lieux et procède aux premières constatations. Le Procureur ouvre une enquête à fin de rechercher les causes de la mort. La police technique et scientifique fixe la scène de crime, prend des photographies qui situe le corps de la victime dans l’espace et dans le temps. Avec l’avis et la présence d’un médecin légiste elle relève des d’empreintes et tous les indices susceptibles de renseigner sur les causes de la mort (présence de drogue, de médicaments, taches de sang, armes à feu, désordre etc.). La connaissance des signes thanatologiques (étude scientifique de la mort) est donc très importante. Seul le procureur de la République ou l’officier de police judiciaire peut demander un examen du corps et une autopsie. Lire la suite.